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La fonction reproductrice chez l’homme et la femme

1- La fonction reproductrice chez l’homme – Organisation de l’appareil génital de l’homme. Appareil génital masculin L’appareil génital masculin comprend […]

La fonction reproductrice chez l’homme et la femme

1- La fonction reproductrice chez l’homme

– Organisation de l’appareil génital de l’homme.

La fonction reproductrice chez l'homme et la femme
La fonction reproductrice chez l’homme et la femme

Appareil génital masculin
L’appareil génital masculin comprend des organes externes (testicules et
pénis) et des glandes internes (prostate et vésicules séminales
notamment). Les testicules élaborent les spermatozoïdes, qui sont
conduits par les canaux déférents jusqu’au canal éjaculateur. Celui-ci se
jette dans l’urètre, qui débouche à l’extrémité du pénis et a, chez
l’homme, une double fonction génitale (expulsion du sperme) et urinaire
(miction). Les sécrétions de la prostate et des vésicules séminales forment
le liquide séminal, qui fournit le milieu liquide adéquat à la survie des
spermatozoïdes — liquide séminal et spermatozoïdes formant, ensemble,
le sperme.

-Structure du testicule.

1.PRÉSENTATION
testicule, organe de l’appareil génital de l’homme, et des mâles des espèces animales qui ont
une reproduction sexuée, servant à former les spermatozoïdes (voir appareil reproducteur).
2.STRUCTURE ET FONCTIONNEMENT
Les deux testicules, comme les ovaires chez la femme, sont des glandes sexuelles ou gonades.
Ils sont logés dans les bourses, dont le revêtement cutané est le scrotum. Chaque testicule est
associé à un épididyme, structure allongée qui commence par une tête au sommet du testicule,
se continue par un corps longeant le bord postérieur du testicule, et se termine par une queue.
L’épididyme se poursuit lui-même par le canal déférent, qui aboutit à l’urètre (voir urinaire,
appareil).
Le testicule contient un grand nombre de tubes séminifères microscopiques. Dans la paroi de
ces canaux, les cellules germinales primitives subissent la lente maturation qui les transforme
en spermatozoïdes. Ceux-ci sont entraînés dans la lumière des tubes avec un peu de liquide
sécrété par le testicule, puis gagnent l’épididyme et finiront par constituer le sperme.
Un tissu interstitiel est éparpillé entre les tubes, assurant leur soutien et leur nutrition. Il
contient par ailleurs des amas de cellules endocrines, les cellules de Leydig, qui élaborent
l’hormone masculine, la testostérone.
3.PATHOLOGIE ET ANOMALIES DIVERSES
L’ectopie testiculaire, ou cryptorchidie, est une descente incomplète (interrompue entre
l’abdomen et les bourses) d’un testicule, ou parfois des deux, lors du développement
embryonnaire. Elle a un retentissement psychologique si le testicule est resté situé très haut et
si la bourse est vide. Elle favorise la stérilité et le cancer. L’enfant atteint d’une cryptorchidie
peut être traité par des injections hormonales, ou par une intervention chirurgicale.
Le testicule oscillant, en revanche, n’est pas pathologique. La glande est située assez haut,
mais reste palpable à la racine de la bourse, près du pénis. De plus, lors de l’examen médical,
le médecin arrive facilement à le faire descendre (mais il remonte ensuite).
La torsion du testicule est une dénomination erronée, bien qu’usuelle, pour la torsion du
cordon spermatique. Ce dernier contient le canal déférent et les vaisseaux sanguins du
testicule et monte vers l’abdomen. Le testicule tourne sur lui-même, et son cordon s’enroule
en spirale, en étranglant l’artère. Cela se produit généralement chez un adolescent ou un jeune
adulte qui ressent soudain une violente douleur. Puis, la bourse devient rouge et augmente de
volume. L’évolution risque de se faire vers l’infarctus du testicule, puis vers sa nécrose, c’està-dire sa destruction par arrêt de la circulation. Le traitement chirurgical en urgence est facile
à réaliser et très efficace, s’il est précoce.
L’orchite est une inflammation du testicule, et l’orchi-épididymite, une inflammation
combinée du testicule et de l’épididyme. La cause en est habituellement une infection par un
virus ou une bactérie. Le micro-organisme atteint l’organe par voie soit générale (au cours des
oreillons, par exemple), soit locale (éventuellement dans le cadre des maladies sexuellement
transmissibles). Les symptômes sont une douleur, un gonflement, des brûlures mictionnelles
et de la fièvre. Le traitement est fondé sur les antibiotiques, si une bactérie est en cause, ainsi
que sur les anti-inflammatoires non stéroïdiens et le repos.
Les tumeurs du testicule, notamment les différentes variétés de cancer (choriocarcinome,
séminome, etc.), touchent avec prédilection l’homme jeune. Elles se traduisent par une petite
masse déformant la glande et facile à dépister précocement par la palpation, lors d’un bilan de
santé systématique. Le traitement d’un cancer comporte une orchidectomie (ablation
chirurgicale du testicule), éventuellement complétée d’une chimiothérapie ou d’une
radiothérapie. La plupart des formes de cancer du testicule ont un bon pronostic après
traitement, puisque l’on obtient près de 95 p. 100 de guérison (absence de récidive au bout de
cinq ans).

Spermatogenèse, structure du spermatozoïde, particularités cytologiques

PATHOLOGIE ET ANOMALIES DIVERSES
PATHOLOGIE ET ANOMALIES DIVERSES

Spermatogenèse et ovogenèse
La formation des gamètes mâles et femelles (respectivement
spermatogenèse et ovogenèse) se fait grâce à un mode de division
cellulaire particulier appelé méiose.Les cellules germinales (spermatocyte
primaire et ovocyte primaire), après duplication de leur ADN, contiennent
deux lots de chromosomes assemblés par paires (paires de chromosomes
homologues), chaque chromosome comportant deux chromatides. Lors de
la première division méiotique, elles se divisent en deux cellules filles,

chacune contenant un chromosome à deux chromatides de chaque
paire.Lors de la seconde division méiotique, chaque cellule issue de la
première division se sépare à son tour en deux cellules filles (gamètes)
qui reçoivent chacune une chromatide. À l’issue de ces divisions
méiotiques, chacun des gamètes ne contient que la moitié des
chromosomes des cellules germinales (on dit que les gamètes sont des
cellules haploïdes).Dans le cas de la spermatogenèse, les quatre cellules
issues de la seconde division méiotique (spermatides) donneront
naissance à quatre spermatozoïdes, tandis que dans le cas de
l’ovogenèse, la méiose d’un ovocyte primaire ne fournira qu’un seul ovule.

PATHOLOGIE ET ANOMALIES DIVERSES
PATHOLOGIE ET ANOMALIES DIVERSES
Spermatozoïde
Spermatozoïde 

Le gamète masculin, ou spermatozoïde, est formé d’une tête, contenant le
noyau de la cellule, et d’un long flagelle qui lui permet de se déplacer dans
les voies génitales féminines.

2- La fonction reproductrice chez la femme.

 

1.PRÉSENTATION
Appareil génital féminin
Appareil génital féminin
Les organes génitaux internes de la femme comprennent l’utérus, qui s’ouvre en bas sur
le vagin et se continue sur les côtés par les deux trompes de Fallope. Les ovaires sont
placés de chaque côté de l’utérus.
Encyclopédie Encarta

La fonction reproductrice chez la femme
La fonction reproductrice chez la femme

Appareil génital féminin
Les organes génitaux internes de la femme comprennent l’utérus, qui
s’ouvre en bas sur le vagin et se continue sur les côtés par les deux
trompes de Fallope. Les ovaires sont placés de chaque côté de l’utérus.
utérus, organe de l’appareil reproducteur de la femme, et des autres femelles de mammifères,
dont la fonction est de recevoir l’ovule fécondé et de l’abriter durant toute la durée de la
gestation.

2.ANATOMIE ET HISTOLOGIE
L’utérus est un organe creux comprenant, sur le plan morphologique, deux zones principales,
un corps à sa partie supérieure et un col à sa partie inférieure, séparées par un étranglement
appelé isthme. Cette organisation générale présente cependant quelques variations selon les
espèces. Chez les primates, y compris dans l’espèce humaine, l’utérus est dit simplex et
répond à la description précédente. Chez certains rongeurs et lagomorphes, il est au contraire
qualifié de duplex, car il possède deux cols le mettant en relation avec un vagin unique. À
l’inverse, dans certaines espèces comme celle du porc, l’utérus présente un seul col, mais
deux corps. Chez les marsupiaux, on observe deux utérus, possédant chacun un col les mettant
en relation avec un vagin.
L’utérus est localisé entre la vessie et le rectum, au-dessus du vagin et au-dessous des anses
intestinales. Chez la femme, il mesure environ 7 cm de long et sa largeur varie de 5 à 2 cm du
corps au col. Son épaisseur est de 2,5 cm. Le col utérin fait saillie dans le fond du vagin,
traversé par le canal endocervical reliant la cavité utérine au vagin. Sa paroi est constituée
d’une couche musculaire, le myomètre, tapissée à l’intérieur d’une muqueuse, l’endomètre.
L’endomètre est constitué d’un épithélium qui repose sur du tissu conjonctif. Il comprend de
nombreuses cellules glandulaires sécrétrices de mucus.
De chaque côté de l’utérus se trouvent les ovaires, où se forment les ovules qui migrent vers
l’utérus par l’intermédiaire des oviductes, appelés chez la femme trompes de Fallope.
3.PHYSIOLOGIE
La muqueuse utérine subit des modifications cycliques sous l’influence des hormones
ovariennes. Pendant la première partie du cycle, elle s’épaissit en prévision de l’implantation
(nidation) de l’œuf issu de la fécondation d’un ovule. L’œuf s’implante dans la muqueuse
utérine (nidification) où il se développe jusqu’à maturité. Pendant la grossesse, les parois
élastiques de l’utérus s’étirent de manière à contenir l’embryon, puis le fœtus qui grandit, et le
muscle utérin s’épaissit.
Si l’ovule n’est pas fécondé, en revanche, la partie superficielle épaissie de l’endomètre est
éliminée pendant la menstruation.
4.PATHOLOGIE
L’utérus peut être sujet à des inflammations dues à des infections : l’inflammation du col est
appelée cervicite, et l’inflammation de l’endomètre, endométrite. Les tumeurs bénignes
(polypes, fibromes) sont relativement fréquentes, de même que les cancers, qui peuvent
toucher soit le col (voir cancer du col de l’utérus), soit l’endomètre, mais dont les chances de
guérison sont excellentes si ceux-ci sont dépistés de façon suffisamment précoce. Autre
affection fréquente, l’endométriose, qui correspond au développement de petites masses
d’endomètre en-dehors du corps de l’utérus (par exemple sur le myomètre, sur les trompes de
Fallope, ou encore sur les ovaires).

1.PRÉSENTATION
ovule (zoologie), cellule sexuelle femelle (ou gamète femelle) fabriquée dans l’ovaire, et
destinée à la fécondation.
2. CARACTÉRISTIQUES

CARACTÉRISTIQUES
CARACTÉRISTIQUES

Ovules et follicules ovariens
Chaque ovocyte, cellule ronde qui renferme en son centre un
noyau plus clair, est entouré par une couche de cellules de
disposition palissadique (et dont on voit les noyaux, disposés
perpendiculairement à l’ovule, sous forme de petites taches
plus foncées). L’ensemble forme un follicule ovarien, ou
follicule de Graaf. À chaque cycle, un follicule mature se rompt
pour expulser un ovaire.Coupe transversale d’un ovaire
montrant des follicules ovariens de tailles diverses.
Sphériques, immobiles et chargés de substances nutritives, les ovules sont produits très tôt au
cours du développement embryonnaire. Leur taille varie en fonction de l’espèce animale, bien
que sans rapport avec celle-ci. Ainsi, les ovules de la femme mesurent quelque
120 micromètres alors que ceux de certains insectes peuvent atteindre 5 mm de diamètre

3.OVOGENÈSE
La fabrication des ovules, appelée ovogenèse, se déroule dans les ovaires de façon
discontinue. Elle commence chez le fœtus, avec une multiplication active des ovogonies,
cellules sexuelles primordiales dites diploïdes, car elles contiennent dans leur noyau
44 chromosomes assemblés par paires. Ces ovogonies régressent en grand nombre, tandis que
d’autres deviennent des ovocytes I, bloqués en début de méiose et stockés dans les ovaires.
Lorsque la maturité sexuelle est atteinte, le stock d’ovocytes I est définitif. Chez la femme,
quelques centaines seulement de ces cellules arriveront à maturité. Au cours de chaque cycle
menstruel, la méiose d’un ovocyte I reprend, et cette cellule devient un ovocyte II, qui est une
cellule à 22 chromosomes. L’ovocyte II se trouve alors dans un sac ovarien gonflé de liquide
où un pédicule la relie au fond de cette cavité.
4.L’OVULATION
Vers le milieu du cycle menstruel, sous l’influence de substances hormonales et enzymatiques,
la paroi du sac ovarien se déchire brusquement pour libérer le liquide sous tension. De ce fait,
le liquide s’échappe et entraîne avec lui l’ovocyte : c’est le phénomène de l’ovulation,
libération mensuelle d’un unique ovocyte. Chez les vertébrés, cette cellule est un ovocyte II,
mais le stade auquel la méiose est bloquée varie selon les différents groupes animaux : chez
les oursins, par exemple, la cellule expulsée est un ovotide ; chez les ascidies (groupe des
tuniciers), il s’agit d’un ovocyte I. Après l’ovulation, si le gamète femelle rencontre un
spermatozoïde (gamète mâle), il achève sa méiose (devenant un ovule stricto sensu), et les
noyaux des deux gamètes fusionnent : c’est la fécondation.
La fécondation
La fécondation est la rencontre d’un ovule et d’un spermatozoïde. À la suite de cette
rencontre, l’ovule et le spermatozoïde fusionnent : ils forment une nouvelle cellule, appelée
cellule-oeuf, ou zygote. Cette cellule-œuf va se développer et grossir pour former un nouvel
individu, constitué de milliards de cellules. C’est le début de la gestation, appelée grossesse
chez la femme.
Chez les mammifères, de la souris à l’éléphant en passant par l’espèce humaine, les grandes
étapes de la fécondation sont très semblables.
QUAND A LIEU LA FÉCONDATION ?
Chez les femmes, au milieu du cycle menstruel, un des deux ovaires produit un ovule (une
cellule sexuelle féminine) : c’est ce que l’on appelle l’ovulation. Cet ovule est projeté dans un
tube qui relie les ovaires à l’utérus, la trompe de Fallope (appelée aussi oviducte). Là, il
voyage lentement en direction de l’utérus. Si, pendant cette période, des spermatozoïdes sont
présents dans la trompe de Fallope à la suite d’un rapport sexuel, la fécondation peut avoir
lieu.
L’ovule « vit » pendant 1 jour ou 2 (24 à 48 h). S’il n’a pas rencontré de spermatozoïde
pendant cette période, il « meurt ». Un spermatozoïde, lui, vit de 5 à 6 jours (presque une
semaine). Une femme peut donc être enceinte à la suite d’un rapport sexuel qui a eu lieu
plusieurs jours avant l’ovulation. Après le jour de l’ovulation, elle peut tomber enceinte
pendant un jour ou deux. La période de fécondité (la période pendant laquelle un rapport
sexuel sans contraception peut déclencher une grossesse) est donc de 8 jours (6 jours avant
l’ovulation, 2 jours après). Cependant, il n’y a aucun moyen de connaître le jour exact de
l’ovulation. Il arrive en moyenne au 14e
jour du cycle menstruel (le 14e
jour après le début des
règles), mais il arrive parfois plus tôt, parfois plus tard. De plus, de nombreux événements
peuvent modifier la date de l’ovulation, par exemple des émotions fortes (comme de tomber
amoureuse). La période pendant laquelle la fécondation peut avoir lieu et pendant laquelle une
femme peut tomber enceinte est donc imprécise.
QUE SE PASSE-T-IL LORS DE LA FÉCONDATION ?
Quand un ovule et un spermatozoïde se rencontrent, le spermatozoïde entre dans l’ovule. Dès
ce moment, plus aucun autre spermatozoïde ne peut entrer. À l’intérieur de l’ovule, le noyau
du spermatozoïde (qui renferme les chromosomes) fusionne avec celui de l’ovule. C’est ainsi
que le noyau de la cellule-œuf se forme. Un nouvel individu vient d’être créé, même s’il n’est
fait pour l’instant que d’une seule cellule. Son sexe est déjà déterminé (le zygote possède
deux chromosomes X si c’est une fille ; un chromosome X et un chromosome Y si c’est un
garçon)

1.PRÉSENTATION
placenta, annexe embryonnaire fixée à la paroi de l’utérus et servant à la nutrition du fœtus,
auquel il est relié par un cordon ombilical. Le placenta est un organe qui ne se développe que
chez les mammifères dits placentaires (c’est-à-dire la plupart des mammifères, excepté les
plus primitifs, marsupiaux et échidnés). Il est formé d’une part d’éléments provenant de
l’enveloppe périphérique de l’œuf fécondé (trophoblaste) et, d’autre part, d’éléments dérivant
de l’endomètre, muqueuse qui tapisse l’utérus maternel.
2.STRUCTURE
Le placenta a la forme d’un disque mesurant, chez la femme, environ 20 cm de diamètre et
2,5 cm

La contraception
1- presentation
contraception, ensemble des méthodes permettant d’éviter d’une manière temporaire et
réversible la survenue d’une grossesse. On peut distinguer en pratique deux grandes
catégories de méthodes contraceptives modernes, les contraceptions locales (préservatifs,
spermicides, stérilet, etc.) et la contraception orale (pilule contraceptive), auxquelles
s’ajoutent des méthodes plus traditionnelles (essentiellement l’abstinence périodique).
2.PRINCIPES
Chaque méthode agit, schématiquement, sur l’un des stades de la conception. La pilule
contraceptive a pour action principale d’inhiber la formation de l’ovule par l’ovaire. Le
préservatif, le diaphragme et l’abstinence périodique empêchent la fécondation, la rencontre
de l’ovule et du spermatozoïde. La présence d’un stérilet empêche l’œuf qui a été fécondé de
s’implanter dans la muqueuse de l’utérus ; c’est la seule méthode qui intervient après la
fécondation, et qui est donc, en théorie, à la limite de la contraception.
Par ailleurs, on considère qu’une contraception agit selon un processus général chimique
(spermicides), hormonal (pilule), physique (préservatif, abstinence), ou encore complexe,
voire imparfaitement connu (stérilet).
L’efficacité d’une contraception est indiquée couramment par l’indice de Pearl, qui représente
le risque d’échec, plus précisément le nombre de grossesses qui surviennent en moyenne chez
100 femmes utilisant la méthode concernée pendant un an. Si une méthode a un indice de 1
(on dit aussi de « 1 année-femme »), il y a statistiquement une grossesse par an pour
100 utilisatrices.
3.CONTRACEPTIONS LOCALES

1.Préservatifs

Préservatif masculin
Préservatif masculin

 

Préservatifs masculins
Préservatifs masculins
Le préservatif masculin est un mode de contraception fonctionnant comme une barrière
physique, empêchant les spermatozoïdes d’entrer dans les voies génitales féminines. Il
est, avec le préservatif féminin, le seul moyen de contraception protégeant également
contre les maladies sexuellement transmissibles.
Encyclopédie Encarta
BrandX/JupiterImages Corporation

Le préservatif masculin est un étui en latex, éventuellement enduit d’un spermicide (substance
qui détruit les spermatozoïdes), qui est placé sur le pénis avant un rapport sexuel.
Généralement bon marché, simple à utiliser, ne nécessitant aucun suivi médical particulier et
ayant des effets indésirables rares (allergie cutanée, rupture au cours du rapport), il représente
le moyen de contraception le plus courant dans le monde.
Son efficacité contraceptive est estimée d’une façon très variable selon les études ; l’indice de
Pearl peut aller jusqu’à 5, voire beaucoup plus. En réalité, son efficacité dépend très
largement de la manière dont il est utilisé. Par exemple, nombre d’échecs apparents sont dus
au fait que le couple essaie de se servir du préservatif seulement à certains moments du cycle
de la femme, les autres moments étant jugés sans risque, mais selon des calculs trop
approximatifs.
2.
Préservatif féminin
Mis au point au début des années 1990, le préservatif féminin est un étui en polyuréthane
muni à chaque extrémité d’un anneau — l’anneau interne étant fermé. Il se place à l’intérieur
du vagin avant un rapport sexuel (contrairement au préservatif masculin, il peut être installé
plusieurs heures à l’avance) ; l’anneau externe, d’un diamètre supérieur à l’anneau interne,
recouvre les organes génitaux externes. Ne présentant pas de risque d’allergie en raison de sa
composition, il est plus fin mais aussi plus solide que le préservatif masculin. Utilisé de façon
systématique et correcte, il présente une efficacité très élevée (similaire à celle du préservatif
masculin), aussi bien en termes de contraception qu’en termes de protection contre les IST.
2.
Diaphragme
Chez les femmes, la méthode locale mécanique la plus fréquemment utilisée reste la mise en
place d’un diaphragme, un disque de latex placé au contact du col de l’utérus avant le rapport.
L’action du diaphragme est généralement complétée par un spermicide, sous forme de gel ou
de crème. Cette méthode, présentant de très rares effets secondaires (allergies), a un indice de
Pearl d’environ 1,5 à 5.
3.
Spermicides
Les spermicides, sous forme de crème, d’ovules, ou d’éponges (tampons) sont appliqués ou
mis en place dans le vagin avant chaque rapport. D’une efficacité relativement faible, ils
doivent être employés en association avec une autre méthode (diaphragme). Même ainsi, les
spermicides sont réservés aux couples qui se contentent d’une protection imparfaite, et aux
femmes qui ont une contre-indication aux autres méthodes.

Différents types de stérilets
Différents types de stérilets

Différents types de stérilets
Un stérilet, ou dispositif intra-utérin (DIU), comprend une « tête » en plastique de forme
variable et de petite taille (n’excédant pas celle d’une pièce de deux euros), munie de
deux fils de retrait (qui, lorsque le dispositif est en place, dépassent légèrement du col
de l’utérus). Son action contraceptive se fonde sur le fait que sa présence dans l’utérus
empêche la nidation (implantation de l’ovule fécondé dans la paroi utérine) ; il contient,
en outre, du cuivre ou une hormone (progestérone) qui renforcent son efficacité.
Encyclopédie Encarta
Robert Estall/Corbis

Le stérilet, ou dispositif intra-utérin, agit surtout sur la muqueuse de l’utérus autour de lui, en
empêchant l’implantation de l’ovule fécondé. De forme diverse (serpentin, en T, etc.), il est en
métal ou en plastique, et contient soit du cuivre, soit de la progestérone. Il est mis en place
dans l’utérus par le médecin, pour une durée de dix-huit mois à six ans, selon le modèle.
L’indice d’échec est de l’ordre de 0,5 à 2. Des douleurs, des règles abondantes sont parfois les
effets indésirables de ces dispositifs intra-utérins. Il y a en outre un risque accru d’infection
pelvienne, pouvant dans certains cas conduire à une stérilité ; c’est pourquoi on les
déconseille aux femmes n’ayant jamais eu d’enfant. Il existe un autre effet secondaire, grave
mais rare, qui est celui de perforation de la paroi utérine.

4.CONTRACEPTIONS CHIMIQUES

Les contraceptifs oraux, ou hormonaux, sont communément appelés « pilule ». Les produits
les plus usuels contiennent un œstrogène et un progestatif (voir Progestérone), d’où leur autre
dénomination d’œstroprogestatifs. Il est possible aussi d’employer un progestatif seul.
Le mode d’action principal des œstroprogestatifs est le blocage de l’ovulation. Plus
précisément, ils empêchent la sécrétion par l’hypophyse des hormones qui stimulent
normalement l’ovaire (voir menstruation).
Leur efficacité est très élevée, l’indice de Pearl étant d’environ 0,1. Il existe de nombreuses
enquêtes épidémiologiques qui montrent que les femmes âgées de plus de trente-cinq ans, et
surtout celles qui fument beaucoup, ne devraient pas prendre la pilule en raison des risques
accrus de troubles cardio-vasculaires (hypertension artérielle, phlébite, embolie, infarctus du
myocarde, etc.), d’autant plus que la pilule favorise également le diabète et l’excès de
cholestérol. Il existe néanmoins des produits très faiblement dosés, qui présentent des risques
moindres, mais dont l’efficacité contraceptive est réduite s’ils ne sont pas pris à heure fixe. En
revanche, aucune étude n’a démontré l’existence de corrélation entre la prise de la pilule et le
développement d’un cancer ; les risques de cancers ovarien et utérin seraient même amoindris
chez les femmes prenant la pilule en raison du suivi gynécologique dont elles bénéficient.
D’autres méthodes de contraception hormonale sont apparues au début des années 2000 : le
patch contraceptif, mensuel, se présentant sous la forme d’un timbre à coller sur le bas du
ventre, et l’implant contraceptif, petite baguette insérée — sous anesthésie locale — sous la
peau, au niveau de la face interne d’un bras, d’une durée de vie de trois ans. Ces deux
dispositifs, qui diffusent des hormones, présentent le même mode d’action que la pilule et un
taux d’efficacité similaire.
Enfin, la « pilule du lendemain » est un contraceptif d’urgence, à prendre dans les 72 heures
suivant un rapport non protégé. Empêchant la nidation (implantation de l’œuf fécondé dans la
paroi de l’utérus), elle est d’autant plus efficace qu’elle est prise rapidement après le rapport
protégé ; elle n’a aucun effet si la nidation a déjà eu lieu. L’efficacité globale de la pilule du
lendemain est assez élevée (elle présente un taux d’échec d’environ 25 p. 100).
5.CONTRACEPTIONS TRADITIONNELLES
Qualifiées aussi de naturelles, les contraceptions traditionnelles se présentent sous deux
formes. Le coït interrompu, la plus ancienne des contraceptions, est en fait difficile à
appliquer et présente un taux d’échec élevé. L’abstinence périodique consiste à s’abstenir de
tout rapport pendant la période fertile de la femme, laquelle est connue selon différentes
méthodes, dont aucune n’est totalement fiable. L’ancienne « méthode Ogino » se servait d’un
calcul basé sur la date des règles. Dans la « méthode des températures », on établit les
prévisions en surveillant chez la femme l’augmentation de la température corporelle, qui
annonce l’ovulation. On peut la combiner à une méthode voisine, basée sur les modifications
au cours du cycle, de la glaire cervicale (sécrétion venant du col de l’utérus). Toutes ces
méthodes ont une efficacité mal connue, mais faible dans l’ensemble, et conviennent surtout
aux couples qui ne recherchent pas une protection parfaite mais simplement un espacement
des naissances dans la famille, par opposition à la contraception pure.

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