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SUJETS Bac 2009 ECONOMIE Section : eco&ges

SUJETS DE L’EXAMEN DU BACCALAUREAT JUIN 2009 Session de controle Epreuve : ECONOMIE Section : ECONOMIE ET GESTION PARTIE I […]

SUJETS Bac 2009 ECONOMIE Section : eco&ges

SUJETS DE L’EXAMEN DU BACCALAUREAT

JUIN 2009
Session de controle
Epreuve : ECONOMIE
Section : ECONOMIE ET GESTION

PARTIE I : (10 points)

 Enoncé :
Comparez les deux formes d’échanges intra-branches.
 Commentaire :
Là aussi il s’agit bien d’une comparaison qui exige deux volets. Il faut tout d’abord
présenter les points communs et ensuite les points de différences entre les deux formes d’échanges
intra-branches à savoir les changes de qualité et les échanges de variétés. Vous pouvez le faire
sous forme de deux paragraphes ou aussi dans un tableau.
 Corrigé :
Les deux formes d’échanges intra-branches sont les échanges de qualité et les
échanges de variétés. Malgré des points communs, ces deux types d’échanges ne doivent
pas être confondus :
– Les points communs portent sur :
 la nature des produits : Dans les deux cas, les échanges portent sur des produits
similaires appartenant à la même branche. Les produits échangés qui sont de la
même nature sont, toutefois, différenciés.
 le niveau de développement des pays coéchangistes : Ces deux formes d’échanges
s’effectuent généralement entre des pays ayant un niveau de développement assez
proche.
– Distinction selon le type de différenciation : les échanges de qualité répondent au critère
de différenciation verticale portant sur des produits comparables mais de qualité et de prix
nettement différents. C’est ainsi par exemple, qu’un pays exporte des produits de haut de
gamme s’adressant à des consommateurs à revenus élevés et importe les mêmes produits
mais de bas de gamme pour satisfaire les consommateurs à revenus plus modestes. Par
contre, les échanges de variétés répondent au critère de différenciation horizontale portant
sur des produits ayant une qualité et des prix assez proches et s’adaptant aux besoins de
distinction et de diversité de consommateurs à revenus similaires (selon les goûts et les
habitudes des consommateurs, leur âge, etc.)

 Question n° 2 : (4 points)

Enoncé :
Indicateurs de développement humain en 2005

SUJETS Bac 2009 ECONOMIE Section : eco&ges
SUJETS DE L’EXAMEN DU BACCALAUREAT JUIN 2009 Session de controleEpreuve : ECONOMIESection : ECONOMIE ET GESTION

Après avoir identifié les deux indicateurs présentés dans le tableau, dites si les deux pays
se trouvent dans la même situation sur le plan du développement humain. Justifiez votre
réponse.
 Commentaire :
On vous présente dans ce tableau, les indicateurs de développement humain et de
pauvreté humaine pour les pays développés, relatifs à deux pays et pour une année
donnée. On vous demande d’identifier les deux indicateurs présentés dans le tableau, et de
dire si les deux pays se trouvent dans la même situation sur le plan du développement
humain. N’oubliez pas de justifiez votre réponse, c’est demandé.
 Corrigé :
– Identification : Les deux indicateurs présentés dans le tableau sont l’indicateur du
développement humain (IDH) et l’indicateur de la pauvreté humaine pour les pays développés
(IPH2).
* L’IDH a été élaboré par le PNUD en 1990 afin d’apprécier le niveau de développement
humain d’un pays sur la base du niveau de vie, du savoir et de la santé. L’IDH permet
également de classer les pays selon leur niveau de développement humain en pays à
développement humain élevé (0,8 ≤ IDH < 1), en pays à développement humain moyen
(0,5 ≤ IDH < 0,8) et enfin en pays à développement humain faible (0 < IDH < 0,5). De ce
fait, il permet d’évaluer les progrès accomplis en matière de développement humain
dans un pays et d’effectuer des comparaisons internationales.
* L’IPH2 a été élaboré par le PNUD en 1998 pour les pays industrialisés afin
d’apprécier la pauvreté humaine mesurée à partir des mêmes critères que l’IDH en y
ajoutant l’exclusion. Cet indicateur est calculé en pourcentage.
– L’Espagne et le Danemark ont, en 2005, la même valeur de l’IDH soit 0,949 leur conférant
ainsi le même classement parmi les pays à développement humain élevé. Toutefois, on ne
peut pas affirmer que les deux pays se trouvent dans la même situation sur le plan du
développement humain puisque le pourcentage de la population en situation de pauvreté
humaine est nettement différent dans les deux pays. En effet, si la pauvreté en Espagne a
touché jusqu’à 12,5% de la population en 2005, le Danemark, avec un même IDH, ne compte
que 8,2% de pauvres pour la même année. C’est ainsi, que le dénuement et les insuffisances
en matière de développement humain affectent une part beaucoup plus importante de la
population en Espagne qu’au Danemark (plus qu’1,5 fois).
Le Danemark est donc dans une situation meilleure en matière de développement humain que
l’Espagne malgré un même IDH.
 Question n° 3 : (3 points)
 Enoncé :
Comment la croissance économique peut-elle engendrer la pollution ?
 Commentaire :
La question fait référence aux coûts environnementaux de la croissance
économique et consiste à montrer comment celle-ci peut engendrer la pollution. Vous
avez vu que c’est à travers la production et la consommation que la croissance
économique peut entraîner la pollution. En effet, le milieu naturel se dégrade suite aux
activités aussi bien des individus que des entreprises.
 Corrigé :
La croissance économique peut engendrer la pollution au travers de
l’accroissement de la production et de la consommation.
– En effet, au cours de la croissance économique, l’accroissement des richesses créées dans
les activités agricoles s’accompagne de l’usage massif d’engrais chimiques, de pesticides,
d’insecticides, etc. Ces produits polluent le sol, le sous-sol, l’eau et même l’air. Par
ailleurs, dans plusieurs activités industrielles, la croissance de la production engendre, le
plus souvent, une forte émission de gaz toxiques qui polluent l’air. Cette croissance
entraine aussi l’accumulation de déchets industriels polluant l’eau, le sol et le sous-sol.
– De plus, l’augmentation de la consommation au cours de la croissance économique se
traduit par une prolifération de déchets domestiques aggravant la pollution. En outre,
l’urbanisation qui accompagne la croissance économique entraine une pollution
atmosphérique et sonore causée essentiellement par le nombre croissant de véhicules de
transport.

PARTIE II : (10 points)

Enoncé :
En vous basant sur vos connaissances et sur les documents 1 et 2, montrez que la
multinationalisation des entreprises se justifie par la recherche d’une meilleure
compétitivité.
Document 1 :
Vers la fin des années 1960, des multinationales ont adopté une stratégie fondée sur la
délocalisation en vue de tirer parti des coûts de production inférieurs à l’étranger. L’opération
consiste concrètement à décomposer le processus productif en différents segments et à
délocaliser les segments exigeant une importante main-d’œuvre vers les pays à faibles coûts
salariaux, les segments à forte intensité énergétique vers des pays où l’énergie est bon marché
et ainsi de suite. Le textile, les produits en cuir, les articles de sport, l’électronique et
l’automobile sont parmi les industries les plus propices. Montée en Allemagne et au
Royaume-Uni, la Ford Escort contient des pièces fabriquées en Autriche, en Belgique, au
Canada, au Danemark, en Espagne, aux Etats-Unis, en France, en Italie, au Japon et aux PaysBas. Le processus n’est pas irréversible : selon l’évolution des coûts et les changements
techniques, les multinationales qui adoptent cette stratégie peuvent très bien être amenées
ultérieurement à relocaliser tel ou tel segment de la production dans leur pays d’origine. La
firme change sa façon de travailler lorsque sa survie est mise en jeu par ses concurrents. Elle
opère dans des industries à haute technologie et localise ses activités là où elles sont les plus
rentables suivant les avantages offerts par les différents pays du monde.
Wladimir Andreff, Le règne des firmes multinationales globales,
Editions Sciences humaines.
Document 2 :
La recherche du moindre coût est loin d’être la seule motivation qui pousse une entreprise à
s’installer à un endroit plutôt qu’à un autre. Tout d’abord, les entreprises tendent à implanter
leurs activités à proximité de leurs clients. Quelques soient les progrès réalisés en matière de
transports, ceux-ci restent coûteux. C’est la raison pour laquelle, par exemple, la chaîne
espagnole de vêtements Zara continue de faire fabriquer l’essentiel de sa gamme en Europe
ou dans les zones limitrophes, malgré l’avantage considérable, en termes de coûts, dont
bénéficie le textile chinois. Dans le même ordre d’idée, les équipementiers automobiles
implantent de plus en plus souvent de petites unités à proximité des usines d’assemblage des
constructeurs automobiles pour pouvoir les livrer en juste-à-temps. Par ailleurs, une firme
aussi symbolique que Coca-Cola n’exporte rien depuis les Etats-Unis : ses produits sont
toujours embouteillés sur place. C’est également le cas de multinationales, comme
McDonald’s, qui multiplient les ateliers de production à proximité immédiate du client final.
L’autre motivation qui pousse une entreprise à localiser ses activités à un endroit plutôt qu’à
un autre c’est l’accès à des ressources rares : du personnel spécialisé qualifié, des laboratoires
de recherche, etc. C’est cette logique qui pousse à une extraordinaire concentration des
entreprises des technologies de l’information et de la communication dans la Silicon Valley,
sur la côte Ouest des Etats-Unis. C’est aussi ce qui explique la concentration de l’industrie
italienne dans le Nord-est du pays bien que les coûts soient très élevés, ou encore le succès de
l’industrie des biens d’équipement en Allemagne du Sud ou en Suisse alors que les salaires y
sont beaucoup plus importants que ceux versés dans la France voisine. Les gains d’efficacité
font plus que compenser ces surcoûts.
Guillaume Duval « Rester ou délocaliser »
Alternatives économiques Hors série n°79, 1
er trimestre 2009.
 mais Commentaire :
Lisez l’intitulé de la question et soulignez les mots clés.
Montrez que la multinationalisation des entreprises se justifie par la recherche d’une
meilleure compétitivité.
Vous allez répondre à cette question en exploitant les deux documents joints et en vous
référant à vos connaissances. Lisez bien les deux documents, vous allez y trouver des idées
qui vous sont utiles.
Vous savez que la compétitivité revêt deux formes à savoir la compétitivité prix et la
compétitivité hors-prix. Le plan que vous allez adopter est donc clair. A ce titre, vous allez
dans une première partie montrer que la multinationalisation s’explique par la recherche d’une
compétitivité prix, et dans une deuxième partie, vous allez chercher à montrer qu’elle
s’explique aussi par la recherche d’une compétitivité hors-prix.
ainsi Corrigé : 
La multinationalisation est devenue l’un des aspects les plus marquants de la stratégie des firmes à
partir des années 1980. Développé d’abord aux Etats-Unis et en Grande-Bretagne, le phénomène, qui n’est pas
nouveau, s’est étendu ensuite à l’ensemble du monde industrialisé et même à plusieurs pays émergents. Les
entreprises organisent désormais leurs activités sur le plan international. Elles deviennent des
multinationales c’est-à-dire des entreprises constituées d’une maison-mère implantée dans le
pays d’origine et d’une ou plusieurs filiales implantées dans des pays d’accueil. Si le
phénomène de la multinationalisation prend de plus en plus d’ampleur, c’est parce que les
entreprises qui décident de s’implanter à l’étranger recherchent de meilleures opportunités
leur permettant notamment d’améliorer leur compétitivité. Celle-ci représente la capacité
qu’ont ces firmes à faire face à la concurrence non seulement en proposant des prix inférieurs
à ceux des concurrents (compétitivité-prix) mais également en agissant sur d’autres éléments
qui sont pris en compte dans la décision d’achat des clients. (compétitivité structurelle ou
hors-prix).
Comment la multinationalisation des firmes se justifie-t-elle par la recherche d’une
meilleure compétitivité ?
Il importe de montrer d’abord que la multinationalisation des entreprises est dictée par
la recherche d’une meilleure compétitivité-prix, ensuite, qu’elle peut s’expliquer par la
recherche d’une meilleure compétitivité structurelle.
Toute entreprise cherche des opportunités pour améliorer sa compétitivité-prix. En
effet, la multinationale est sans cesse, à la quête de meilleures conditions lui permettant de
réduire ses coûts de production et par conséquent ses prix sur le marché.
La recherche du moindre coût salarial est une raison pouvant justifier la décision
d’une firme de s’implanter à l’étranger. Par coût salarial, il faut entendre le coût moyen
englobant le salaire attribué au travailleur ainsi que toutes les charges sociales. Lorsque le
coût de la main-d’œuvre est prédominant dans le prix de revient, l’entreprise a intérêt à
implanter des filiales dans les pays où la main d’œuvre est moins onéreuse. Comme le
souligne le document 1, il s’agit des activités qui se caractérisent par une forte intensité en
travail. Souvent, la firme ne délocalise qu’une partie de son activité en décomposant le
processus de production en plusieurs segments. Dans le cadre de la décomposition
internationale du processus productif (DIPP), elle implante des filiales ateliers pour produire
un composant dans les pays où les salaires et les charges sociales sont moindres. C’est le cas de certains
segments des activités de textile, de l’électronique, de l’automobile ou encore des produits de cuir et des articles
de sport.
De même, pour améliorer sa compétitivité-prix, l’entreprise cherche à comprimer ses
coûts de transport en s’implantant à proximité de ses clients et de ses fournisseurs. C’est ainsi
par exemple que la firme espagnole Zara préfère s’implanter plutôt dans les pays européens à
proximité de ses clients pour entre autres, réduire les coûts de transport (document 2).
De plus, les différences concernant les charges fiscales et financières entre pays, sont
considérées comme ayant une influence sur le choix de localisation des entreprises. En effet,
des allègements fiscaux (faibles impôts) et financiers (faible taux d’intérêt par exemple), du
fait qu’ils réduisent les coûts de production, constituent des opportunités recherchées par
quelques firmes qui veulent s’implanter à l’étranger.
En outre, l’implantation à l’étranger peut se justifier par la recherche de faibles coûts
d’approvisionnement en matières premières et en produits énergétiques (pétrole, gaz, etc.).
Dans ce cas, les multinationales implantent des filiales commerciales ou relais dans les pays
riches en ressources naturelles afin de diminuer leurs coûts d’approvisionnement et donc leurs
coûts de production. De même, comme le souligne le document 1, elles implantent des filiales
ateliers dans les pays où les produits énergétiques ne sont pas chers afin de produire des
composants dans des segments à forte intensité d’énergie.
La multinationalisation permet aussi aux entreprises de réduire le coût moyen en
augmentant l’échelle de leur production et également en améliorant l’efficacité des facteurs
utilisés grâce à leur implantation dans des pays où la main d’œuvre est hautement qualifiée et
plus généralement dans des zones caractérisées par des avancées technologiques telle que la
technopole de la Silicon Valley aux Etats-Unis (document 2).
Dans tous ces cas, en s’implantant à l’étranger, les entreprises bénéficient d’une
réduction de leurs coûts de production. Elles seront dans ce cas plus aptes à faire face à la
concurrence en proposant des prix plus faibles et par conséquent à améliorer leur
compétitivité-prix.
Par ailleurs, par la multinationalisation, les entreprises peuvent rechercher aussi
l’amélioration de leur compétitivité structurelle.
C’est ainsi que les entreprises s’implantent dans des pays ou des zones où l’environnement
technologique est favorable (technologies avancées, laboratoires de recherche, main d’œuvre
qualifiée, équipements performants, etc.). De ce fait, elles seront capables de produire des
biens de bonne qualité, de respecter les délais de livraison, de se conformer aux normes et
d’introduire des innovations. C’est le cas, d’après le document 2, des entreprises des
technologies de l’information et de la communication qui préfèrent s’implanter dans la Silicon
Valley aux Etats-Unis, des entreprises industrielles dans le Nord-est italien ou encore des
entreprises de biens d’équipement en Allemagne et même en Suisse. Toutes préfèrent
s’implanter dans des zones où l’environnement technologique est favorable même en présence
de coûts élevés.
De plus, la multinationale cherche à s’implanter à proximité des sources de matières
premières afin de garantir la bonne qualité et la sécurité de ses approvisionnements. De ce
fait, elle pourra à son tour produire des biens de bonne qualité et respecter les délais de
livraison.
Par ailleurs, par l’implantation de filiales relais à l’étranger, les entreprises peuvent
rechercher la proximité des clients afin de mieux connaître leurs exigences. C’est le cas de
plusieurs firmes qui s’implantent à l’étranger. Elles pourront ainsi mieux répondre aux
besoins spécifiques de leurs clients. Elles vont prendre en considération non seulement le
niveau de leurs revenus (différenciation verticale) mais également leurs goûts et leurs
habitudes de consommation qui peuvent être très différents selon les pays (différenciation
horizontale).
Toutes ces opportunités permettent à la firme de faire face à la concurrence en proposant des biens et
services de meilleure qualité et en répondant mieux aux exigences des clients.
Il apparaît donc, en définitive, que la décision d’une entreprise de se multinationaliser
peut se justifier par le désir de renforcer sa compétitivité. En effet, elle choisit d’implanter des
filiales dans les pays qui lui permettent de réduire ses coûts et de devenir ainsi capable
d’affronter ses concurrents en abaissant ses prix. Des considérations autres que les prix
peuvent aussi être prises en compte par l’entreprise pour améliorer sa compétitivité hors-prix.
La firme se trouve parfois devant un dilemme. Faut-il choisir de s’implanter dans les
régions qui offrent des opportunités en termes de coûts ou au contraire des régions où les
gains d’efficacité sont plus importants malgré l’existence de coûts élevés. Il est évident que
c’est la firme qui, selon, la stratégie adoptée, privilégiera la compétitivité-prix ou hors-prix

 

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